Comment me brosser les dents ?
Brossage interdentaire et fil dentaire

Questions fréquentes

  • Le parodonte est l’ensemble des tissus de soutien de la dent, Il comprend: l’os alvéolaire, le ligament alvéo-dentaire, la gencive, le cément qui recouvre la racine dentaire, ainsi que des éléments nerveux et sanguins.
  • Gencive : c’est un tissu muqueux qui recouvre la racine et l’os alvéolaire
  • L’os alvéolaire est l’os de soutien de la dent. Il entoure la racine dentaire, il est recouvert de gencive et de ce fait, il n’est pas visible en bouche.
  • Le ligament alvéo-dentaire ou desmodonte : ce sont des fibres de soutien de la dent. Ils permettent d’attacher la dent à l’os avéolaire.
  • Le cément est un tissu dentaire qui recouvre les racines dentaires.
La santé parodontale est un état exempt de maladies parodontales inflammatoires, il se détermine par l’absence clinique des signes des maladies parodontales. le parodonte sain se caractérise par :
  • Une gencive rose ou avec de légère coloration brune (en fonction de notre couleur de peau).
  • Une absence de saignement (spontané ou au brossage);
  • Un contour gingival fin et festonné harmonieux;
  • Une absence de mobilités dentaires;
  • Une absence de déchaussement des racines des dents appelées récessions gingivales.

les gingivites :

Définitions et signes cliniques
  • La gingivite correspond à une inflammation des gencives. Ces dernières deviennent rouges, irritées, enflées alors qu'elles sont normalement fermes et roses pâles. Elles peuvent saigner facilement, notamment lors du brossage des dents. Cependant, l’os entourant les dents n’est pas touché par la maladie.
  • C’est une maladie qui survient quand on se brosse mal les dents. On assiste à une accumulation de débris alimentaires et bactériens . La gingivite peut être aggravée par certains facteurs comme la puberté, la grossesse, le diabète, la prise de certains médicaments.
  • Ce type de pathologie guérit complétement après traitement et l’instauration d’une hygiène buco-dentaire correcte.

Les parodontites :

Définitions et signes cliniques
  • La parodontite est une inflammation des tissus qui entourent et qui soutiennent les dents, qu’on appelle le « parodonte ». Ces tissus comprennent la gencive, des fibres de soutien appelées le desmodonte et l’os dans lequel sont ancrées les dents.
  • La parodontite est une maladie d’origine bactérienne, qui survient le plus souvent lorsque les mécanismes immunitaires sont affaiblis et qu'il y a  une mauvaise hygiène buccodentaire.
  • La parodontite débute généralement par une inflammation de la gencive (gingivite) qui s’étend progressivement vers le tissu osseux, en formant des « poches » infectées entre la gencive et la dent.
  • En l’absence de traitement, la parodontite peut entraîner une destruction importante de l’os et un déchaussement des racines, voir une perte des dents.
  • Le traitement des parodontites a pour objectif de  stabiliser la maladie et d'éviter sa progression. Cependant la guérison n’est pas définitive et un suivit régulier devra être instauré.
Prévalence :
  • L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 10 à 15 % des adultes souffrent de parodontites sévères dans le monde.
Types de parodontites :
    • La parodontite chronique: est liée à une mauvaise hygiène buccodentaire avec des dépôts de bactéries  et de tartre et à la présence de facteurs locaux nocifs comme le tabac , ou des prothèses ou des obturations mal réalisées. sa prévalence augmente avec l’âge. Elle évolue lentement, sur plusieurs années. La parodontite chronique survient le plus souvent lorsqu’une gingivite n’est pas soignée et qu’elle progresse.
    • La parodontite agressive: touche davantage les jeunes. Elle débute vers l’adolescence ou avant l’âge de 30 ans et évolue de manière rapide.

Elle est plus grave. On estime qu’elle touche 0,1 à 0,2 % de la population en Europe. Au Maroc sa prévalence varie entre 6 et 18% de la population jeune (13 à 26 ans) en fonction des régions. Généralement un terrain héréditaire est associé à la survenue de cette pathologie.

Conséquences locales des parodontites
Localement, la parodontite entraîne progressivement :
  • Une apparition de sensibilités dentaires aux aliments chauds, froids ou sucrés dues au déchaussement des racines;
  • Un allongement inesthétique des dents ;
  • L’apparition d’espaces entre les dents ;
  • La présence d’une mauvaise haleine quasi-constante (halitose);
  • L’apparition d’abcès dentaires lors d’un stade avancé de la maladie ;
  • Un déplacement des dents ;
  • Une mobilité puis une chute spontanée des dents lors d’un stade encore plus avancé de la maladie.
Ces signes seront plus ou moins sévères en fonction du type de maladies et du stade d’avancement. Ils peuvent être tous présents chez un malade ou au contraire discrets voir inapparents ce qui peut retarder le diagnostic.
Conséquences des parodontites sur la santé générale : (pour plus de détails cliquer ici)
La parodontite non traitée peut aussi, dans certaines situations, avoir des répercussions sur l’état de santé général. En effet, La circulation sanguine permet aux bactéries infectant le parodonte de se déplacer dans tout l’organisme. De ce fait, La parodontite peut être associée à :
  • Une aggravation et une dérégulation du diabète ;
  • Des maladies cardiovasculaires : endocardites, infarctus, ACVC;
  • Des maladies respiratoires : emphysèmes,pneumonie ;
  • La naissance de bébés prématurés, de bas poids à la naissance.

la Poche parodontale :

Lorsqu’une personne souffre d’une parodontite, les bactéries s’accumulent sous la gencive et autour de l’os alvéolaire dans lequel s’insèrent les racines dentaires. Ces espaces où les bactéries prolifèrent sont appelés poches parodontales. La présence des bactéries cause la dégradation irréversible des tissus qui soutiennent les dents. Ces dernières peuvent devenir mobiles et chuter spontanément. La formation de ces poches est due à une mauvaise réponse du corps (réponse immunitaire inadéquate) à l’agression bactérienne.

Les récessions parodontales:

Lorsque l’ensemble des tissus gingivaux sont en bonne santé , les racines dentaires sont entièrement recouvertes par la gencive. La récession gingivale ou déchaussement des dents est un retrait de la gencive qui laisse une partie des racines dentaires exposées. . Les racines exposées deviennent plus sujettes aux caries dentaires, à une usure prématurée des dents et sont généralement plus sensibles au froid et au chaud. Elles génèrent un allongement inesthétique des dents et peuvent compromettre l’esthétique du sourire. Les causes les plus fréquentes de cette pathologie sont :
  • Les parodontites ;
  • Une technique de brossage trop agressive ;
  • L’utilisation d’une brosse à dents dont les poils sont trop durs ;
  • Certaines malpositions dentaires ;
  • Une gencive fine ;
  • Le tabagisme.
Les maladies parodontales sont des maladies infectieuses multifactorielles. Le facteur responsable majeur est une association de plusieurs bactéries pathogènes. Le plus souvent en cas de brossage dentaire insuffisant, avec une mauvaise technique et avec un matériel inapproprié (brosse à dent usée…), on assiste à une accumulation de débris alimentaires et bactériens, nommée « biofilm bactérien ou plaque bactérienne ». Le biofilm peut se calcifier et se transformer en dépôt dur appelé le tartre. Ces dépôts constituent un réservoir bactérien qui infecte nos gencives et provoque des gingivites ou des parodontites, en fonction de la capacité du corps à faire face à ces agressions.
Plusieurs facteurs peuvent aggraver notre état gingival nous pouvons citer à titre d’exemple :
  • Les dents en malpositions;
  • Prothèses et obturations mal réalisées ;
  •  Certaines maladies comme le diabète,
  •  Le tabac ;
  • Certaines carences alimentaires….
La parodontite non traitée peut aussi, dans certaines situations, avoir des répercussions sur l’état de santé général. En effet, La circulation sanguine permet aux bactéries infectant le parodonte de se déplacer dans tout l’organisme. De ce fait, La parodontite peut être associée à :
  • Une aggravation et une dérégulation du diabète ;
  • Des maladies cardiovasculaires : endocardites, infarctus, ACVC ;
  • Des maladies respiratoires : emphysèmes, pneumonie ;
  • La naissance de bébés prématurés, de bas poids à la naissance.
 

Peut-on prévenir les maladies parodontales ?

Prévention de la gingivite et des parodontites. Les maladies des gencives - gingivites et parodontites - peuvent être évitées en prenant soin de vos dents et de vos gencives. Cela implique d'adopter de bonnes habitudes en matière d'hygiène buccale et de se soumettre à des contrôles professionnels réguliers (au moins une fois par an). Une bonne hygiène bucco-dentaire continue à la maison, l'élimination régulière du tartre au cabinet dentaire et la prise en compte des facteurs de risque (tels que le tabagisme et une mauvaise alimentation) sont les étapes clés de la prévention de la parodontite.
  1. L'hygiène bucco-dentaire à la maison
Les éléments de base d'une bonne hygiène bucco-dentaire sont les suivants :
  • Se brosser les dents au moins deux fois par jour, pendant au moins deux minutes, à l'aide d'une brosse à dents manuelle ou électrique.
  • Nettoyez les espaces entre les dents au moins une fois par jour en utilisant des brosses interdentaires (également appelées brosses interproximales) et du fil dentaire si les espaces sont trop petits pour les brosses. Vous devrez peut-être utiliser des brosses de tailles différentes pour des espaces de tailles différentes. Ce nettoyage inter dentaire doit être effectué avant le brossage des dents. Il faut veiller tout particulièrement à bien nettoyer les dents en malposition, ainsi que les plombages  et les prothèses dentaires, car la plaque s'accumule facilement dans ces endroits difficiles d'accès.Il ne faut pas oublier de nettoyer régulièrement votre langue avec un gratte langue pour la débarrasser des bactéries qui peuvent s’y accrocher .
  1. Visite régulière de votre dentiste
  • Afin de prévenir à la fois la gingivite et la parodontite, les gencives doivent être examinées régulièrement au cabinet dentaire. Les contrôles annuels effectués par votre dentiste sont essentiels et permettent de détecter précocement la parodontite. S'il y a des signes de gingivite ou de parodontite, un traitement peut être administré rapidement. Si le traitement est entrepris à temps, il peut empêcher d'autres dommages aux structures qui maintiennent les dents en place.
  • En plus du contrôle annuel chez votre dentiste, il est important de prendre des rendez-vous supplémentaires pour un nettoyage professionnel (détartrage). Les rendez-vous de cette phase d'entretien sont généralement espacés de trois, quatre six mois ou une année. La fréquence dépend de la qualité de l'hygiène bucco-dentaire à domicile, de l'étendue de l'inflammation des gencives et de la présence de ce que l'on appelle des poches parodontales, et de votre tendance familiale à développer des maladies parodontales.
  1. S'attaquer aux facteurs de risque :
  • S'attaquer aux facteurs de risque peut également contribuer à prévenir l'apparition d'une parodontite. Arrêter de fumer, éviter ou réduire le stress, avoir une alimentation saine et faire de l'exercice peuvent tous jouer un rôle dans le soutien d'une bonne hygiène bucco-dentaire dans la prévention de la parodontite.

TRAITEMENT NON CHIRURGICAL:

  • L’INSTAURATION D’UNE HYGIENE BUCO DENTAIRE : correcte est une étape clé du traitement parodontal, elle permet de faire le point avec votre dentiste sur la technique de brossage la plus adaptée à votre cas, de préciser le type de brosse à dent dont vous avez besoin, et d’avoir une prescription d’autres moyens (des bossettes inter dentaires, du fils de soie, des bains de bouches et des pates gingivales…) qui vous aideront à acquérir une hygiène buccodentaire optimale.
  • LE DÉTARTRAGE : consiste à retirer le tartre collé sur la couronne de la dent (la partie de la dent que l'on voit en bouche) et sur la racine (soit exposée ou sous la gencive). Le tartre se forme lorsque la plaque dentaire n'est pas éliminée régulièrement par le brossage. Il est poreux et va retenir plus facilement les bactéries. Il devient alors plus difficile d'éliminer la plaque dentaire imbriquée dans le tartre par le brossage, d'où l'importance de faire un détartrage. L'objectif du détartrage est de contrôler l'inflammation des tissus gingivaux et de lutter contre les bactéries nocives à l'origine des maladies parodontales.
  • LE SURFAÇAGE RADICULAIRE = CURETAGE : est une intervention à laquelle on a recours, pour traiter les parodontites.Le dentiste élimine les bactéries, la plaque dentaire et le tartre qui se sont formés dans la zone qui se trouve entre la gencive et les racines dentaires (la poche parodontale). Pour cela, il utilise des curettes et des instruments à ultrasons qui lui permettent d’effectuer un nettoyage en profondeur de cette zone.Le curetage dentaire vise donc à induire une cicatrisation des tissus et donc freiner la progression de la parodontite. Comme cette intervention est toujours réalisée sous anesthésie locale, le patient ne ressent pas de douleur durant le curetage. Néanmoins, il est normal que la gencive et que les dents soient sensibles à la suite du traitement. Votre dentiste vous donnera ses recommandations post opératoires pour favoriser votre guérison.

QUELQUES TRAITEMENTS PARODONTAUX CHIRURGICAUX:

  • LES LAMBEAUX : Les lambeaux appelés aussi lambeaux d'assainissement font partie des options thérapeutiques à disposition de votre dentiste pour traiter votre parodontite. Ce sont des interventions qui consistent en la réalisation d'un assainissement des parties cachées de la dent (racines et os) après avoir écarté la gencive. Cette technique est très efficace pour l'élimination du tartre et des dépôts bactériens car le lambeau permet une vision et un accès direct aux racines. En cas de résultats insuffisants du traitement non chirurgical (le surfaçage), votre dentiste pourra décider de mettre en oeuvre cette chirurgie parodontale. Cependant, la chirurgie est strictement contre indiquée si l’hygiène buco-dentaire est insuffisante.
  • LA GINGIVECTOMIE :C’est une intervention chirurgicale qui permet d’effectuer un remodelage de la gencive. Elle est effectuée sous anesthésie locale. Votre dentiste posera son indication dans certaines anomalies gingivales nécessitant une retouche de l’épaisseur et/ou de la hauteur de la gencive.
  • LA FREINECTOMIE : La freinectomie est une intervention chirurgicale visant à éliminer ou à repositionner un frein anormalement positionné ou trop développé. Le frein étant une attache fibreuse qui existe sous la langue ou entre la lèvre et la gencive.
  •  LA GREFFE GINGIVALE :La greffe gingivale ou greffe de gencive est une intervention qui vise à restaurer:
  • L’épaisseur de la gencive quand la gencive est fine ;
  • ou la hauteur de gencive en cas de déchaussement des racines (récessions gingivales). La greffe gingivale, peut donc constituer dans certains cas un traitement des récessions gingivales.
  • Cette intervention consiste à prélever un morceau de tissu (de fibro-muqueuse) du palais ou du tissu gingival sain avoisinant. Il le fixe ensuite à la zone où vos gencives sont malades. Cet acte se pratique sous anesthésie locale, votre médecin vous donnera les conseils post opératoires pour votre convalescence.
Cette chirurgie a des limites et n’est pas envisageable dans certains cas de déchaussements très importants, seul votre dentiste sera à même de poser son indication.

TRAITEMENTS AU LASER :

Le laser est un outil thérapeutique utilisé pour réaliser certains actes médicaux et dentaires. En parodontologie, il peut être utile pour compléter une désinfection parodontale et pour certaines chirurgies parodontales.

Traitement de base des  gingivites  et des parodontites

Les parodontites sont des maladies qui s’installent dans le temps, au même titre que certaines maladies chroniques tel que le diabète ou l’hypertension. Le traitement permet le plus souvent de stabiliser la maladie mais ne permet pas sa guérison définitive, des reprises de la maladie peuvent survenir (récidives). Un suivi régulier est nécessaire c’est la maintenance parodontale. La maintenance parodontale est très importante pour pérenniser les résultats du traitement à long terme. Elle est réalisée au cabinet de votre dentiste une à quatre fois par an selon les risques propres à chaque patient. Elle consiste à nettoyer les dents et à surveiller l'état des gencives.

Pour un dépistage, un diagnostic ou une prise en charge des maladies des gencives consulter votre dentiste ou parodontiste

Qu’est ce qu’ un implant dentaire ?

Un implant dentaire est une petite vis en titane, qui mesure entre 6 et 16 mm de long et entre 3 et 6 mm de diamètre. Un implant a globalement la forme conique d’une racine dentaire naturelle. A l’intérieur de l’implant se trouve une connectique qui permet d’ancrer un pilier qui traverse la gingival. Il soutient une couronne ou un bridge selon les cas.

Un implant a la capacité de se lier à l’os au sein duquel il est placé par le phénomène d’ostéointégration. Ce phénomène naturel s’établit en 2 à 3 mois et dure théoriquement toute la vie. Il permet de créer une liaison mécanique très forte entre l’implant et l’os de la mâchoire. Une fois ostéointégré, l’implant peut supporter les forces de mastication qui s’exercent sur lui.

Les implants permettent de remplacer une seule dent, un groupe de dents, voir même toutes les dents ; il s’agit là de prothèses dentaires fixes.

Les implants permettent aussi de stabiliser une prothèse amovible. Les appareils ne se déplaceront plus lors de la mastication ou de la parole, ce qui donne un énorme confort aux patients.

Pour poser des implants, il faut que les gencives soient saines et qu'il y ait suffisamment d'os pour leur donner la place nécessaire. il faudra , comme pour les dents, maintenir l'ensemble en bonne santé. Une hygiène bucco-dentaire méticuleuse et des visites régulières chez le chirurgien-dentiste sont impératives pour un succès à long terme des implants.

  • L’implant dentaire est la racine artificielle sous forme d’une vis
  • Le pilier prothétique est la pièce servant de liaison entre l’implant dentaire et la couronne.
  • La couronne ou bridge c’est la dent de remplacement.

Y a t-il des contre-indications des implants ?

Contre indications générales :

  • Etat de santé altéré ;
  • La prise de certains médicaments ;
  • L’âge précoce des patients avant la fin de la croissance :Attendre 18 ans pour les filles, et 21 ans pour les garçons ;
  • Tabagisme : le tabac compromet les résultats des implants car il agit négativement sur la cicatrisation et sur la formation osseuse.

Contre indications locales :

  • Mauvaise hygiène bucco-dentaire;
  • Volume osseux insuffisant;
  • Mauvaise qualité d’os et de gencive;

Un examen approfondi réalisé par votre praticien permettra de déterminer les facteurs de risque relatifs à votre cas et de vous proposer le plan de traitement le plus adapté à votre situation.

Qu’est ce qu’une greffe osseuse ?

Dans certains cas, des greffes osseuses ou une régénération osseuse sont nécessaires pour préparer l'os de la mâchoire à supporter l'implant.

Les greffes osseuses sont effectuées pour augmenter la largeur et la hauteur de l'os de la mâchoire au niveau du site de l'implant. Il existe différents types de greffes osseuses :

  • Les greffes autogènes utilisent l'os d'une autre partie de votre corps, généralement. C'est une bonne source de moelle qui contient de nombreuses cellules osseuses.
  • Les allogreffes sont des greffes qui utilisent de l'os humain autre que le votre provenant d'une "banque d'os" et fonctionnent de la même manière que les greffes autogènes.
  • Les xénogreffes utilisent l'os d'un donneur animal. La vache étant la principale source (os bovin). L'os de la greffe est remplacé par votre propre tissu osseux au fil du temps.
  • Les alloplastes sont des greffes qui utilisent des substituts osseux synthétiques chimiquement similaires à l'os humain. Ces greffes fournissent un cadre pour la nouvelle formation osseuse naturelle.

Une greffe autogène est l'option préférée car il n'y a aucun risque que votre corps la rejette. Elle peut être couplée à un autre type de greffe pour optimiser les résultats.

Après l'intervention, vous devrez attendre au moins trois mois avant de vous faire poser des implants, afin que la cicatrisation puisse se faire. Le temps d'attente exact dépendra de la quantité d'os greffé.

Dans quels cas une greffe osseuse est elle préconiser?

Si vous êtes un patient susceptible de recevoir des implants dentaires, sachez qu’il est possible que votre chirurgien dentiste vous conseille une greffe osseuse. Elle  permettra de redonner du volume à l’os alvéolaire en prévision de la pose d’implants.

Quelles sont Les suites de l’intervention ?

De légères douleurs sont fréquentes après l’opération. Pour les soulager, des antalgiques sont systématiquement prescrits par votre médecin. A partir du lendemain de  l’opération, un gonflement de la joue peut survenir. Un hématome (bleu) au niveau de la joue est aussi possible. Des antibiotiques sont généralement prescrits afin de limiter le risque infectieux.

Pour permettre une bonne cicatrisation, plusieurs conseils hygiéno-diététiques sont à suivre :

  • Bains de bouche quotidiens après chaque repas, jusqu’à cicatrisation complète ;
  • Brossage doux des dents avec une brosse à dents chirurgicale (disponible en pharmacie) trois fois par jour dès le lendemain de l’intervention en evitant la zone greffée;
  • Appliquer de la glace en cas de gonflement pendant une dizaine de minutes ;
  • Alimentation mixée et froide dans les 3 à 5 premiers jours ;
  • Arrêt complet du tabac, au moins jusqu’à cicatrisation complète.
Votre médecin dentiste peut être amené à vous proposer, dans son cabinet, une prise de sang le jour d’une intervention chirurgicale.

Pourquoi ?

Votre sang va être prélevé juste avant l’intervention et centrifugé immédiatement. Votre dentiste en récupérera un petit concentré (un caillot de fibrine, très riche en facteurs de croissance).

À quoi cela sert-il ?

Ces caillots vont protéger vos plaies, diminuer les douleurs post-opératoires, favoriser la cicatrisation, diminuer le risque d’infection et accélérer la régénération osseuse.

Prélève-t-on beaucoup de sang ?

Non, la quantité de sang prélevée est similaire à celle d’une analyse sanguine.

Y a-t-il des contre-indications ?

Non, Tous les patients peuvent bénéficier de cette technique. Il n’existe pas de contre-indication.

Qu’est ce que les maladies parodontales autours des implants : les péri-implantites

Qu’est ce que les péri-implantites ? La péri-implantite est une maladie infectieuse associée à la plaque bactérienne survenant dans les tissus entourant les implants dentaires. si elle n’est pas traitée, conduit à une perte de tissus osseux, puis de l’implant. Des facteurs de risque peuvent accélérer l’apparition des péri-implantites :
  • Hygiène bucco-dentaire mal adaptée ou insuffisante ;
  • Patients fortement sensibles aux parodontites (qui ont perdu des dents par déchaussement ou mobilités);
  • Les patients fumeurs ;
  • Présence de diabète.
  Elle peut se caractériser par :
  • Une rougeur et gonflement de la gencive autour de l’implant.
  • Des petites douleurs ou une sensation lancinante.
  • Un saignement au brossage.
  • L’apparition, à la pression, de pus.
  Quel est le traitement des péri-implantites ?
  • Pour une péri-implantite débutante, renforcer immédiatement l’hygiène buccale. On pourra, vous prescrire des bains de bouche, des gels désinfectants, et antibiotiques si nécessaire.
  • Selon le degré d’atteinte, votre médecin vous proposera un plan de traitement adapté à votre cas avec pour objectif principal, la désinfection de la surface implantaire, de l’os et de la gencive.
  • Dans les cas avancés, un retrait de l’implant peut constituer la meilleur solution.
 

Quelles sont les causes d’une mauvaise haleine ou halitose?

La mauvaise haleine est aussi appelée halitose. Elle peut être d’origine bucco-dentaire ou avoir d’autres origines.
  • Les origines bucco-dentaire de l’halitose
Dans plus de 9 cas sur 10, l’origine de la mauvaise haleine est bucco-dentaire. Les mauvaises odeurs sont dues à la présence de bactéries dans la bouche et sur la surface de la langue. Ces bactéries décomposent les débris alimentaires et produisent des composés sulfurés volatils, à l’odeur nauséabonde, qui sont responsables de la mauvaise haleine. Certains facteurs peuvent favoriser la mauvaise haleine :
  • Une mauvaise hygiène buccale, dans ce cas, les bactéries prolifèrent sur les dents, les gencives et la langue. Les composés sulfurés volatils sont produits en grande quantité provoquant une haleine malodorante ;
  • Une forte consommation de tabac, de café, d’alcool ou d’aliments comme l’ail, l’oignon, les anchois, les aliments riches en matière grasse qui une fois digérés, sont transformés en composants potentiellement odorants qui passent dans la circulation sanguine, se rendent dans les poumons où ils sont source de l’haleine odorante jusqu’à ce qu’ils soient éliminés du corps ;
  • Le jeûne et les régimes basses calories puisqu’ils diminuent fortement le flux salivaire indispensable pour chasser les éléments décomposés ;
  • Les maladies buccales, inflammation des gencives (gingivite), parodontite, abcès, caries, infections buccales comme le muguet (candidose) ;
  • La sécheresse buccale.
  • Les origines non bucco-dentaires de l’halitose
Outre les causes bucco-dentaires, plusieurs maladies peuvent être responsables d’une halitose. Elles peuvent être d’origine :
  • O.R.L (angine, rhinite, sinusite…),
  • Gastro-intestinale,
  • Pulmonaire,
  • Rénale,
  • Respiratoire,
  • Métabolique,
  • Hormonale.
  • Quelques médicaments tels que les anti allergies, ceux utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, les désordres urinaires ou les problèmes psychiatriques (antidépresseurs, antipsychotiques) peuvent contribuer à la mauvaise haleine en asséchant la bouche.

Comment réduire la mauvaise haleine ?

Pour  réduire significativement le risque d'halitose il faut :
  1. Une bonne hygiène bucco-dentaire. en utilisant :
    • Une brosse à dent avec une technique correcte ;
    • Une hygiène inter dentaire avec des brossettes et /ou du fils dentaires ;
    • Un nettoyage de la langue avec un gratte langue ;
    • L’utilisation de certains antiseptiques spéciaux.
  2. Contrôles réguliers chez le médecin dentiste pour vérifier l'absence d'affections bucco-dentaires et faire un détartrage au besoin. SI aucune cause intra-buccale n’est détectée, votre médecin dentiste vous orientera vers un médecin généraliste.